Le dernier accord survenu en Grèce instaure de fait un processus de colonisation de ce pays par une caste financière. Il éclaire aussi la véritable nature du rapport de forces engagé depuis plusieurs mois entre Syriza et les institutions européennes.
Ce que révèle le referendum grec n'est pas seulement une question de dette et d'austérité, c'est l'expression même de la démocratie, qui concerne l'ensemble des peuples de l'Union européenne.
Au lendemain de la victoire démocratique de la Coalition Syriza en janvier 2015, Jean-Claude Juncker, Président de la Commission européenne, n'hésitait pas à déclarer que «les choix démocratiques ne pouvaient modifier les traités européens».